LA PEUGEOT L76

LES CHARLATANS

En 1912, le temps est venu pour Peugeot de s’affirmer en compétition Nationale, mais surtout Internationale.

Pour cela, la marque crée une petite structure autonome basée en région parisienne (dans l’ancienne usine Rossel). L’équipe dédiée est composée de Georges Boillot, Jules Goux et Paolo Zuccarelli associés à l’ingénieur motoriste suisse Ernest Henry. « Les Charlatans », ainsi surnommés par les pilotes de l’usine Peugeot, construisent la révolutionnaire L76 pour l’aligner en catégorie Grand Prix. Le moteur, un 4 cyl. 7,6 litres, double arbre à cames en tête, 16 soupapes et double allumage deviendra l’archétype du moteur moderne. Américains et Européens s’en inspireront très vite pour leurs voitures de course.

Cette nouvelle « Grand Prix », pilotée par Boillot, est victorieuse dès sa première apparition en course au Grand Prix de l’ACF 1912 à Dieppe (Goux abandonne). En 1913, Jules Goux est à nouveau deuxième de la Coupe des Voiturettes, totalisant cinq podiums entre 1907 et 1913, en sept participations, exclusivement sur Peugeot.

1913 – l’année de l’apothéose

Jules est envoyé aux États-Unis pour défendre les couleurs de la marque, et de la France bien sûr !

Une voiture ultra moderne

La Peugeot L76ainsi que ses dérivées EX3,EX5, (7,3 L, 5 L), L45 (5 L et 4,5 L) et L3 (en cylindrée voiturette) était la voiture de compétition imaginée par  Peugeot pour disputer les compétitions en formule libre.
Le moteur à double arbre à cames et quatre soupapes par cylindre est ultra moderne et fera modèle pour les autres constructeurs par la suite.