MARCEL GOUX
1905-1990
MAURICE GOUX
1913-2006
L’héritage.
Nous sommes en 1920. Maurice et Marcel Goux, deux enfants de sept et quinze ans, se retrouvent orphelins. Leur père, employé de la SNCF, décède accidentellement écrasé entre deux wagons. Il les laisse ainsi face à leur destin. Marcel devait entrer à la SNCF mais Jules Goux va le prendre sous son aile et lui faire découvrir l’automobile. Maurice suivra la même voie quelques années plus tard.
Marcel intègre les Automobiles Th. Schneider à Besançon en 1919 comme ajusteur, metteur au point et essayeur au banc. En 1924, il s’engage à la course des « Routes Pavées » au volant d’une Peugeot. C’est sa première compétition et sa première collaboration avec la marque au Lion.
1925 sonne l’heure du service militaire ; il est affecté au 12éme régiment d’aviation, au poste de mécanicien sur un Bréguet 19 surnommé le « Camélia ». Il reçoit le deuxième prix, mention bien en 1925, et le premier prix, mention très bien en 1926, au concours des mécaniciens d’avions.
Pour son retour à la vie civile, Marcel ouvre le garage d’Arènes à Besançon, concessionnaire Mathis. Il participe activement à la mise au point des châssis et moteurs de la marque.
Dans les années 30, c’est le départ pour Paris. Marcel rejoint la capitale en 1932 et occupe plusieurs postes de metteur au point chez Rosengart, Ravel, Hotschkiss et bien sûr, Peugeot.
En 1934, Marcel gagne le Bol d’Or en catégorie 750 cc avec une Rosengart. En 1935 il participe à plusieurs courses au volant d’Amilcar mises à disposition par Maurice Mestivier, grand patron de la marque. Il en devient chef-metteur au point, ce qui lui permet de sillonner les routes de France, et surtout la Nationale 7 qu’il affectionne, au volant de voitures flambant neuves pour les essayer avant livraison au client.